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De nombreux survivants d’un AVC sont atteints de spasticité – mais ils peuvent obtenir de l’aide.

Un AVC peut parfois causer des lésions dans une partie du cerveau qui contrôle certains muscles du corps. Les muscles deviennent alors tendus et raides et résistent à l’étirement. Ce phénomène est appelé spasticité. La spasticité touche habituellement les bras, les doigts ou les jambes. Vous avez l’impression de ne plus avoir aucun contrôle sur les muscles touchés. Par exemple, vous observerez que2 :

  • votre bras se replie contre votre poitrine;
  • votre poing est serré;
  • vos pieds pointent vers le bas et vous empêchent de marcher (appelés « pieds tombants »);
  • vous avez peut-être aussi de douloureux spasmes musculaires.

Voici d’autres signes et symptômes liés à la spasticité2,4 :

  • Spasmes, contractions ou crampes musculaires (semblables à des crampes qui apparaissent durant des activités physiques);
  • Raideur dans les bras, les mains, les jambes ou les pieds;
  • Mouvements incontrôlables ou secousses (appelés « clonus »);
  • Augmentation du tonus ou de la résistance musculaires;
  • Postures anormales;
  • Réflexes exagérés.

Est-ce que ces incapacités ou symptômes vous semblent familiers?

Si certaines de ces incapacités associées à une spasticité liée à l’AVC vous semblent familières, faites l’évaluation post-AVC en ligne.

Évaluation post-AVC

À quoi la spasticité ressemble-t-elle2,4?

Votre main pourrait rester en position de poing serré.

Votre poignet pourrait se recourber alors que votre bras se resserre contre votre corps.

foot rolled over to side

Vos orteils pourraient pointer vers le bas et se raidir.

En quoi la spasticité entrave-t-elle vos activités quotidiennes?

Les répercussions de la spasticité sur vos activités quotidiennes dépendent des muscles touchés et de l’intensité des symptômes. Si, par exemple, la spasticité fait en sorte que2 :

  • votre poignet se recourbe et se resserre sur votre poitrine, vous aurez de la difficulté à vous brosser les dents ou à faire votre toilette.
  • vos orteils pointent vers le bas et se raidissent, vous aurez du mal à vous tenir debout ou à marcher.

Pour mieux vivre avec la spasticité et assurer votre sécurité, vous pouvez apporter quelques modifications à votre domicile, comme l'installation5,6 :

  • de rampes;
  • de barres d’appui;
  • de sièges de toilette surélevés;
  • d’un tabouret de douche ou de bain;
  • de bandes adhésives en plastique au fond du bain.

Pourquoi est-il important de prendre en charge la spasticité?

Il est important de parler à votre médecin de tout symptôme lié à la spasticité, parce que la spasticité peut s’aggraver avec le temps. Une étude a montré que plus de 1 personne sur 4
(27 %) ayant survécu à un AVC présentait une spasticité plus marquée 6 semaines après avoir subi un AVC7.

La spasticité apparaît dans le continuum post-AVC. Six semaines après un AVC, 27 % des patients présentaient des signes de spasticité. Six mois plus tard, 52 % présentaient une contraction à au moins une articulation (n = 165)

Prêt à faire appel à un spécialiste pour vous aider?

Si vous avez fait l’évaluation post-AVC et que vous croyez présenter une spasticité liée à l’AVC, un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC pourrait vous aider.
Pour prendre rendez-vous auprès d'un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC, vous devrez d'abord obtenir une demande de consultation de votre médecin de famille.

Témoignage de Marilyn

Mon conjoint a été victime d’un AVC il y a trois ans, à peine deux mois avant de prendre sa retraite, à titre de policier. John a reçu de bons soins à l’hôpital et dans la période qui a suivi son congé. Je croyais en savoir pas mal sur l’AVC puisque mon père en a subi un lorsque j’étais jeune, mais ce qui a été une grande révélation pour moi, c’est de constater à quel point un AVC continue de perturber la victime longtemps après sa survenue.

Dans le cas de mon conjoint, j'ai remarqué que son bras droit commençait à présenter des spasmes et à se replier, environ six mois après son AVC. Ces symptômes me semblaient très étranges. John me disait qu'il était incapable de contrôler sa main et que ces symptômes devenaient passablement douloureux. J'ai fait quelques recherches sur les séquelles physiques de l'AVC et suis tombée sur la « spasticité ». Cela ressemblait aux symptômes que présentait John. Les professionnels de la santé ayant des connaissances générales de l'AVC sont nombreux, mais la spasticité semble être un problème qui relève d'un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC. J'ai trouvé un de ces spécialistes près de notre domicile et me suis rendue chez notre médecin de famille pour savoir s'il était possible d'avoir une recommandation pour consulter ce spécialiste. Notre médecin a fait la demande de consultation et a suggéré de poursuivre entretemps la physiothérapie et les exercices d'étirement. Quelques mois plus tard, John a vu le neurologue, a été dirigé vers un physiothérapeute spécialisé en spasticité et a commencé à recevoir un traitement médical.

John continue de prendre les choses un jour à la fois, mais depuis le début de son traitement, les spasmes sont mieux contrôlés et il ressent moins de douleur. Il s'est même remis à pratiquer quelques-uns de ses passe-temps, comme la cuisine et la découverte de nouvelles recettes internationales. L'AVC nous a beaucoup perturbés, John et moi, mais nous sommes confiants qu'en continuant le traitement et qu'en poursuivant la physiothérapie et les exercices, nous nous en sortirons. En fait, de succulents plats de cuisine française m'attendent en ce moment à la maison!

Voir l'histoire de Jennifer

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